Pour les documents officiels ou à valeur juridique, une simple traduction ne suffit pas toujours. Il faut, en effet, suivre une procédure particulière pour que le document puisse être utilisé à l’étranger et conserve son caractère officiel. Vous avez sans doute entendu parler de traduction assermentée ou certifiée, d’apostille, etc. Mais quelles sont les différences entre ces solutions ? Et quand doivent-elles être employées ? NewsInvest vous explique.
La traduction certifiée
Il s’agit d’une traduction effectuée par un traducteur professionnel reconnu par des associations professionnelles (nationales, par exemple). Ce traducteur n’a pas prêté serment, il n’est donc pas assermenté, mais ses certifications sont un gage de qualité. Le respect de la norme ISO 17100 et de la présentation du document original sont suffisants pour constituer une traduction certifiée.
La traduction certifiée est généralement la solution choisie par les universités, organisations non gouvernementales, les banques, assurances et autres entreprises. Elle peut être accompagnée d’un certificat de traduction, qui lui donne un caractère officiel.
La traduction assermentée
La traduction assermentée (sworn translation, en anglais) diffère de la traduction certifiée car elle est produite par un traducteur expert assermenté auprès des autorités judiciaires et rattaché à une Cour d’Appel. Cette personne traduit fréquemment des documents officiels pour le public, les institutionnels, mais aussi la police ou les magistrats.
Une traduction assermentée a un caractère officiel. On la requiert souvent pour des documents à valeur juridique ou administrative. Cela inclut : les diplômes, justificatifs d’identité, documents d’immigration ou de douane, actes de naissances ou encore les jugements.
Le certificat de traduction
On peut joindre à une traduction assermentée ou certifiée un certificat de traduction. Ce dernier est délivré par un maire ou un notaire et authentifie le traducteur du document. Il confirme que le traducteur est bien agréé et que la traduction est fidèle à l’original. Pour cela, l’autorité officielle doit avoir accès à l’original du document au format papier. Ce certificat est souvent requis par les autorités françaises ou de pays étrangers pour des affaires judiciaires ou des démarches officielles.
Le certificat peut être soumis à l’apostille dans certains cas. Il s’agit là d’une procédure simplifiée valable dans les pays signataires de la Convention de La Haye. Une mention est donc simplement apposée sur l’original et la traduction à la Cour d’Appel dont dépend le traducteur ou l’émetteur de l’original. Pour certains pays avec lesquels il n’existe pas de convention, la traduction est soumise à la législation. Il s’agit d’une procédure plus lourde d’authentification de la traduction, qui n’est pas nécessaire dans les pays de l’Union européenne par exemple.
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Voilà, vous savez donc de quoi il en retourne. Il est, en effet, important de bien savoir quel type de traduction choisir, car le processus entier de traduction et d’authentification sera à refaire en cas d’erreur. On ne peut pas, par exemple, apposer une apostille sur n’importe quelle traduction déjà effectuée, il faudra de nouveau confier l’original à un traducteur assermenté : tout sera à recommencer. Mais pas d’inquiétude ! Si vous avez un doute, n’hésitez pas à nous contacter pour discuter de votre cas. WORDSINVEST sera votre partenaire privilégié pour vos projets de traduction assermentée ou certifiée et saura vous aiguiller vers la solution qui vous convient.