Lorsqu’on s’apprête à mettre des informations sensibles entre les mains d’une autre personne, il est tout naturel de s’inquiéter pour la sécurité de ces données. Si vous faites appel à un prestataire de service pour traduire des documents, la problématique de la confidentialité vous concerne donc. Or, tout le monde ne dispose pas des compétences ou du temps nécessaire pour effectuer la traduction soi-même. Cette semaine, NewsInvest vous propose donc un petit aperçu du rapport entre traduction et sécurité des données.
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Les problématiques de sécurité
Lors d’un projet de traduction, voici les différents points sensibles qui peuvent intervenir :
- Le personnel : entre vous, le traducteur, le chef de projet, et éventuellement un graphiste pour la mise en page, il faut s’assurer que l’ensemble des personnes sont de confiance.
- Les canaux de communication : par quel moyen envoyez-vous les documents ? Avez-vous déjà eu des problèmes de sécurité en l’utilisant ? Nous connaissons tous à présent la vulnérabilité des entreprises face aux attaques visant leurs données.
- Les différents logiciels de traduction : surtout s’il s’agit de plateformes en ligne avec partage de données en réseau, il est impératif de vous assurer que le système dans lequel vous avez investi est intransigeant sur la sécurité de vos informations.
- Enfin, les moteurs de traduction automatique, dont nous parlerons ci-dessous…
Les dangers de l’automatisation
Aujourd’hui, pour effectuer rapidement des traductions (techniques ou autres), le réflexe est souvent de se tourner vers un moteur de traduction automatique en ligne alimenté par une intelligence artificielle. Or, voici les inconvénients de cette méthode :
- Au-delà de toute considération de sécurité des données, la qualité peut avant tout être impactée. Le moteur est, en effet, entraîné sur des données qui ne sont pas les vôtres, avec un jargon qui ne vous correspond pas forcément. En outre, la fluidité de rédaction de certaines IA masque des erreurs de sens, parfois difficiles à détecter.
- Vous ne savez pas ce qu’il advient de vos données. Pour améliorer les performances de ces moteurs, on les entraîne sur des corpus de texte. On récupère également les corrections apportées par les utilisateurs. À moins d’avoir un contrat spécial professionnel (bien entendu payant), et en l’absence d’informations contradictoires, il faut partir du principe que vos données sont enregistrées.
- Encore aujourd’hui, et en particulier pour les langues rares, la post-édition reste indispensable. Un traducteur humain doit donc forcément passer derrière la machine pour vérifier son travail. Ainsi, passer à l’automatique, ce n’est pas contourner la question de la confidentialité.
Notre conviction, chez WORDSINVEST, c’est qu’éliminer en surface le facteur humain ne conduit pas forcément à la sécurité.
La déontologie professionnelle
On ne peut pas éviter qu’un document destiné à un public (même restreint) passe dans les mains d’un être humain. Il faut donc s’assurer que les personnes concernées sont au-dessus de tout reproche. Mieux vaut, à ce titre, une entreprise à taille humaine avec laquelle vous aurez une relation privilégiée. Vous en connaîtrez en effet les acteurs et les méthodes en toute transparence.
Chez WORDSINVEST, par exemple, nous sélectionnons des traducteurs de confiance avec lesquels nous travaillons depuis de longues années. Ils ont tous signé des accords de confidentialité. Ils suivent également la déontologie de leur métier, et les codes d’associations professionnelles comme celui du Syndicat des traducteurs français (SFT).
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Si vous avez des questions sur la confidentialité des données en traduction, ou pour nous solliciter, n’hésitez pas à nous contacter ici.
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